Ensemble Regards : concert, le 19 octobre 2018

Au cours de ce prochain concert, la violoniste Aya KONO est invitée à jouer la Suite rhapsodique d’André Jolivet.

à 20H00
Eglise luthérienne de l’Ascension
47 rue Dulong, 
75017 Paris

Au programme :
Akira MIYOSHY
Miroir pour violon
Florent C. DARRAS
Trajectio (Création mondiale), pour trio avec accordéon
Bernard CAVANNA
Mouvement 4 du Trio n°1, pour trio avec accordéon
Vincent TROLLET
Cantigas encendidas de la Excavadora, sur un texte de Milan Otal (Création mondiale) pour trio avec accordéon microtonal et soprano
Œuvres interprétées par :
Raphaële KENNEDY, soprano
Aya KONO, violon
Marie YTHIER, violoncelle
Fanny VICENS, accordéon
Gonzalo BUSTOS, direction musicale
Régie son : Ko Sahara

Réservation par mail : ensemble.regards@gmail.com
Tarifs : 12 euros (plein tarif), 8 euros (tarif réduit pour moins de 18 ans, étudiants et chômeurs).

City of light, chronique de Jacques Bonnaure

CITY OF LIGHT/ NEW DISCOVERIES

Le programme est varié et nous propose de « nouvelles découvertes » en musique française. Certes Ukuhamba kukufunda de Robert Fokkens (né en 1975) bien construite et inspirée par le minimalisme répétitif américain n’a curieusement rien à voir avec notre « City of light ». Pour le reste, nous ne sommes pas déçus puisque nous découvrons deux œuvres de Debussy que l’on ne connaissait que par les livres: le Prélude de l’Histoire de Tristan (1907) qui aurait dû précéder un drame lyrique jamais composé, et le ballet No-ja-li ou le Palais du silence (1914), également resté plus qu’inachevé. Dans les deux cas, le musicologue Robert Orledge a procuré une édition jouable de deux œuvres pas inintéressantes.

Les Poèmes intimes d’André Jolivet, eux, sont bien achevés et même doublement puisqu’en existent deux versions, avec piano ou orchestre, mais on ne saurait parler à leur propos de « new discovery ». La version pour piano a été enregistrée deux fois récemment par René Perler et Filippo Farinelli (Brilliant), et par François Le Roux et Olivier Godin (Passavant). De la version avec orchestre nous restent deux enregistrements, l’un par Gérard Souzay et André Girard, dès 1947 (Ina -mémoire Vive), l’autre, réalisé trente ans plus tard par Colette Herzog, dirigée par Alain Lombard (Erato).

Dans les Poèmes intimes, dédiés à son épouse Hilda pour le dixième anniversaire de leur mariage, Jolivet a mis en musique cinq textes lyriques et fervents de Louis Emié, un poète aujourd’hui assez oublié mais en rien négligeable. Composés pendant la Guerre, ils appartiennent à la même veine que les Trois Complaintes du soldat, de peu antérieures, ou la Suite liturgique. Jolivet y renonce provisoirement à la complexité des années d’avant-guerre pour laisser parler une sensibilité pudique dans un langage très accessible, avec un merveilleux sens prosodique et mélodique, qui inscrit ce recueil dans la lignée des Nuits d’été de Berlioz ou de Shéhérazade de Ravel.Cardiff University Symphony Orchestra and Chorus, dir. Mark Eager. Jeremy Huw Williams, baryton.

Jacques Bonnaure

(Prima Facie New Series PFNS005)

CD Cardiff U

Les Poèmes intimes d’André Jolivet

Parution du premier enregistrement des Poèmes intimes d’André Jolivet en Grande Bretagne, effectué par le baryton Jeremy Huw Williams accompagné par le « Cardiff University Symphony Orchestra », placé sous la direction de Mark Eager.

Ce nouveau CD, intitulé « CITY OF LIGHT : NEW DISCOVERIES comprend aussi de Claude Debussy : Prélude à l’Histoire de Tristan et No-ja-la ou le Palais du silence ainsi que Robert Fokkens : Ukuhamba kukufunda – To travel is to learn (texte lu par Stephen Walsh)

CD Cardiff U
Référence PFSNCD 005.

Jolivet à l’Hôtel de Beauvais

Au programme des concerts de l’Orchestre de Chambre de Paris dans les cours du Marais : Les Vents en folie ! à l’Hôtel de Beauvais, le mercredi 4 juillet prochain à 20h.
vents en folie
Marina Chamot-Leguay (flûte), Hyes Boufadden-Adloff (hautbois), Fanny Maselli et Henri Roman (bassons) seront les interprètes de Telemann, Haydn, Bach, Beethoven, Jolivet et Rossini.

Le Concerto pour basson de Jolivet à Mexico

A deux reprises, le bassoniste José Alberto BARRERA interprètera le Concerto pour basson, orchestre à cordes, harpe et piano d’André JOLIVET sous la direction de José Luis CASTILLO, à Mexico :
– le jeudi 7 juin 2018, à 20h, au Palais des Beaux-Arts, Sala Manuel M. Ponce
– le dimanche 10 juin 2018, à 12h, au Conservatoire National de Musique.
Au même programme, figurent des œuvres de Marc-Antoine Charpentier, Darius Milhaud et Claude Debussy.
Concerto pour basson Mexico 2018 1